STRATÉGIE NATIONALE D’EXPORTATION STRATÉGIE SECTORIELLE ANACARDE

PERFORMANCE À L’EXPORTATION

La Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial de noix de cajou brute, avec des exportations approchant les 450 000 tonnes en 2012 pour une valeur de plus de $E.-U. 250 millions (FCFA 136,44 milliards). Ses exportations ont connu une croissance de 11 % par an sur la période 2008 à 2012. Elles représentent 2,9 % des exportations totales en valeur de la Côte d’Ivoire en 2012, ce qui place l’anacarde au 6ème rang des produits exportés, après le cacao, le caoutchouc et les huiles de pétrole, juste devant le coton. La demande mondiale pour la noix de cajou brute se caractérise par une forte croissance régulière depuis 2007 (+36 % de croissance annuelle). La Côte d’Ivoire, comme ses concurrents régionaux, exporte la majorité de sa production vers les pays asiatiques. En effet, l’Inde et le Vietnam importent la noix brute pour ensuite la transformer, puis la réexporter comme produit prêt à consommer. Les autres marchés traditionnels sont les États-Unis, l’Union européenne et l’Australie, qui sont de grands consommateurs de noix de  cajou décortiquée.

On constate aussi l’apparition de marchés émergents tels que la Russie ou le Japon.

CONTRAINTES À LA COMPÉTITIVITÉ

Malgré son niveau de développement et sa bonne performance commerciale, le secteur de l’anacarde fait face à de nombreuses contraintes tant au niveau de la production que de la transformation et de l’exportation.

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La production mondiale de noix de cajou est estimée à plus de 3,7 millions de tonnes (FAO, 2021) en constante progression de 10% en moyenne avec aujourd’hui la Côte d’ivoire comme leader mondial dans la production face au Vietnam leader de la transformation. L’Afrique de l’Ouest concentre près de la moitié de cette production mais avec un taux de transformation de moins de 20% contre les pays d’Asie du Sud-Est notamment l’Inde, le Vietnam et le Cambodge .