Caoutchouc et plastiques

La Côte d’Ivoire est le plus grand exportateur de caoutchouc en Afrique. Le caoutchouc est devenu la deuxième culture agricole d’exportation après le cacao. En 2010, la valeur des exportations de caoutchouc était deux fois supérieure à celle de la noix de cajou et quatre fois supérieure à celle du café, avec une croissance rapide. Sur la période 2009-2013, la valeur des exportations de caoutchouc ivoirien a cru de 23 %, notamment en raison de l’augmentation des prix mondiaux. En 2013, les exportations de caoutchouc ont atteint $E.-U. 947 millions en valeur (TradeMap de l’ITC). La filière compte 15 usines qui traitent le caoutchouc avant son exportation. La capacité totale de transformation est d’environ 350 000 tonnes, soit près de 50 % de plus que la production actuelle (ITC 2012). Les défis au niveau de la transformation se trouvent au niveau des coûts qui sont supérieurs à ceux des concurrents asiatiques. Le caoutchouc n’en reste pas moins une des cultures les plus rentables en Côte d’Ivoire, favorisée par des prix attractifs et des conditions climatiques idéales. L’industrie du caoutchouc devrait devenir un des principaux moteurs de la croissance et de la création d’emplois en milieu rural au cours de la prochaine décennie. Dans ce sens, l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) s’est fixé l’objectif ambitieux de tripler la production sur les dix prochaines années, soit environ 600 000 tonnes d’ici à 2020. Malgré la récente interdiction de produire des sacs plastiques en Côte d’Ivoire, le secteur du plastique n’en demeure pas moins un secteur clé à fort potentiel pour l’exportation et le développement de l’industrie pétrolière et de ses dérivés.

À l’heure actuelle le secteur reste cependant largement sous-développé. Les exportations de caoutchouc et plastiques de la Côte d’Ivoire ont fortement augmenté ces dix dernières années ; elles ont presque été multipliées par dix entre 2002 et 2012.