Manioc et dérivés
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Le manioc occupe le deuxième rang des cultures vivrières après l’igname en Côte d’Ivoire, et sa culture fait travailler des milliers de personnes. Auto-suffisant en manioc, le pays enregistre une production annuelle d’environ 3 millions de tonnes, soit la neuvième production en Afrique. Outre la pratique agricole, le manioc contribue à l’alimentation humaine et animale, ainsi qu’à d’autres utilisations. Le produit peut en effet être exporté pour l’alimentation de bétail ainsi que pour la consommation humaine sous des formes faciles à préparer (gari et attiéké, deux mets traditionnels ivoiriens à base de manioc). Il est également utilisé dans les industries (textile, papier, etc.) et ses dérivés sont nombreux : attiéké, gari, foutou, farine, amidon, granulés, pain, gâteau, bière, liqueur, tapioca, colle, etc. À l’heure actuelle, les exportations de manioc restent largement sous-développées, n’atteignant que $ E.-U. 1,5 millions en valeur en 2012. Depuis un net recul observé pour l’année 2009, le niveau des exportations du secteur semble s’être stabilisé.